Dans Under Siege 2 s’opposent, d’un côté des individus cyniques qui n’hésitent pas à exploiter une vision rationnelle du monde, technophile ou militaire, maîtrisant les lois de la physique, de la gravité aux ondes électromagnétiques, organisant le temps et l’espace dans un planning strict, se servant de mercenaires comme de matériel humain, de l’autre, un soldat avec des valeurs, empêtré dans ses affaires de famille, et, de façon contradictoire, formé pour contrer ceux qui la menace. Les 2 côtés rentrent dans la matière, se confrontent à une nature sèche, où l’ombre peut être tentante. Les deux gardent un contact avec le trivial de la mortalité physique.
Gilder et Trilling représenteraient le couple qui permet au satellite de fonctionner, mais cet enfant symbolique ne fonctionne que si les 2 reconnaissent le caractère symbolique de leur union, et gardent le secret de leur sexe et de la libido utilisée dans cette union. Ils cèdent dans une volonté jusqu’au boutiste d’évitement de leur mortalité. On peut se demander si le caractère inhumain de cette technologie peut réellement être gardée par des humains.
Bobby cherche à intégrer le réel par le côté, sans a priori. Il apprend en suivant son propre chemin à partir de rien. Riback est la figure expérimentée qui l’aide sur son chemin, qui l’éclaire lorsque sa conscience est dans l’impasse. Il donne une utilité à ses connaissances, les détails du trajet, l’habitude.
Penn est le soldat fermé, le rationnel figé, qui répond méthodiquement au monde, sans autres considérations qu’un calcul déshumanisé, qui tend vers une excitation de l’égo, par le contrôle, un plaisir dans le déni de sa propre douleur.
Dane est le fanatique qui ne s’éveille que dans le numérique, la vision des données, des lois, et qui dans ces connaissances cherche à se croire supérieur aux autres. Tuer le maximum de personnes lui donne l’impression de vivre plus que l’autre.